http://articles.nydailynews.com/2011-04-13/news/29445276_1_homeless-men-website-shocking-lawsuit
http://nationalhomeless.org/WordPress/2011/04/shefights-net-a-sequel-to-bum-fights/
En Floride, St Petersbourg précisemment, un site de domination, "spécialisé" dans la soumission violente ( fouettage, cassage de gueule du soumis) est dans la tourmente.
Des plaintes contre les sites shefights.net et shepunishes.net ont été déposé par le procureur du comté durant le mois d'avril 2011.
Petit retour sur les faits.
Début avril deux sans-abris George Grayson et Kyle Shaw portent plainte contre un site. Le site appartient à un dénommé Jeffery Williams qui emploie six femmes, les recettes du site proviennent de la vente de vidéos.
Les chefs d'inculpations sont violations de droits civils, violences ayant entrainé des sequelles physiques et psycologiques.
Tout a commencé quand des bénévoles d'associations d'aides aux sdf a remarqué que de nombreux sdf avaient des yeux au beurre noir, lévres fendues, bleus....
Après quelques enquêtes, bien vite il est apparu que des passage à tabac aurait été fait par des femmes liées au site shefights.net.
Ce site recruterait des "homeless" afn de participer à des "combats" . Ils reçoivent 50 dollars en échange ils doivent résister 12 minutes "non-stop" sous les coups de femmes "féroces." Pour 25 dollars, ils subissent "simplement" 12 minutes de coups de fouet.
Cette pratique rappelle le site burnfight ("combat de clodos").Sur ce site, des sdf en échange de quelques dollars ou même d'un biére, acceptaient de se ridiculiser, de se battre ou de faire des choses dangereuses devant l'objectif du webmaster. Certains passages, comme descendre un escalier dans un caddy, inspirera plus tard les jackass. Ce site a connu un succès énorme dans les années 2006, malgré son aspect amoral et dégradant pour les plus démunis.
Pour un revenir à shefights, l'avocat de la défense déclare que les sans-abris signaient un texte avant le "beatdown" (passage à tabac) et donc ils savaient à quoi ils s'engagaient, et qu'il seraient revenus plusieurs fois faire des vidéos. Les deux plaignants déclarent qu'ils ne savaient pas qu'ils allaient être filmés et que les films seraient vendus ( certains 600 $...).
La gravité des blessures s'expliquent par le fait que sur certaines séquences, les "volontaires" étaient ligotés et donc impossibles pour eux de défendre. Les deux plaignants suite à ces
bastonnages, souffraient de nombreuses blessures, machoires disloquées, corps profondément marqués et lacérés suite à des coups de fouet. Il faut ajouter que certains sdf n'auraient même pas été
payés.
WIlliams, le propriétaire présumé du site, déclare que c'est de la diffamation et que ces plaintes salissent sa réputation (d'homme d'affaire), il déclare que les accusations sont le fruit de
deux toxicomanes. qui disent n'importe quoi en échange d'argent.
Le procureur lui, affirme que même si les plaignants ont signé une décharge, leur consentement n'est pas total, car leur situation précaire et les déficiences mentales de certains sdf les rendent plus vulnérables...
Affaire à suivre.
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