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Ce gendarme a une vie sexuelle très libérée. Trop ? Jusqu'à violer ? Cette question, les neuf jurés et les trois magistrats de la cour d'assises du Finistère se la posent depuis hier. Ils devront y répondre, jeudi, à la fin du procès de ce gendarme de 42 ans (1), accusé d'actes de pénétrations sexuelles par violence, contrainte et surprise.
Au domicile de sa mère
À l'énoncé de l'acte d'accusation, le gendarme reste impavide. Les charges pesant contre lui sont pourtant très lourdes : trois viols sur l'une de ses ex-épouses, dont il est à présent divorcé, entre mi-février et le 8 mars 2007. L'un au domicile de sa propre mère, à Louviers (Eure), en l'absence de celle-ci. Le deuxième dans le logement de fonction du couple, à la caserne de gendarmerie de Châteaulin (Finistère). Après un premier rapport librement consenti, le gendarme aurait tiré les cheveux de sa compagne. L'aurait giflée à plusieurs reprises. Avant de la forcer à de nouveaux rapports.
La troisième fois, quelques jours plus tard, c'était en présence d'un ami, un ancien gendarme. Tous trois avaient beaucoup bu. La compagne s'est réveillée avec des douleurs. Des amis et voisins, à qui elle en parle, constatent tous des hématomes à plusieurs endroits du corps de la jeune femme.
Autre faits, autre femme, en 2004. Cette fois, la plaignante est une victime venue déposer plainte pour viol à la gendarmerie du Guilvinec (Finistère) où travaillait alors l'accusé. Ce dernier prend sa plainte puis, vers minuit, l'appelle pour prendre de ses nouvelles. Quelques minutes plus tard, il frappe à sa porte, a priori alcoolisé. Les violences sexuelles auraient duré jusqu'à 6 h du matin.
« Rabaisséeà l'état d'objet »
La première journée d'audience a levé un coin de voile sur la personnalité de l'accusé, relevé depuis de ses fonctions de gendarme. Un homme décrit par ses proches comme « pouvant être violent verbalement, mais pas sur le plan sexuel ». « Êtes-vous addict au sexe ? », lance la présidente à l'accusé. Réponse négative. Avant un « oui » franc et massif, un peu plus tard.
Quelles sont ses habitudes intimes ? Une autre ex-compagne parle de rapports « sadomaso » consentis. La toute première épouse de l'accusé apporte un éclairage radicalement différent : « Notre vie commune, c'est une période traumatisante de ma vie. J'étais rabaissée à l'état d'objet. » Un avocat de la défense s'étonne : « Vous dites avoir vécu un enfer pendant trois ans avant de vous marier. Pourquoi lui avoir dit oui ? » Réponse: « Je pensais que le mariage arrangerait les choses. »
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